Le Cactus

 

Un film de Gérard Bitton et Michel Munz

 

Avec Clovis Cornillac, Pascal Elbé, Alice Taglioni, Pierre Richard, Jean-Pierre Darroussin

 

 

Le duo Bitton é Munz, scénaristes de La vérité si je mens et sa suite, et co-réalisateurs de la comédie Ah ! si j’étais riche (avec Jean-Pierre Darroussin), reviennent avec une comédie qui lorgne du côté de Veber.

 

Où comment deux hommes que tout semble séparer se retrouvent embarqués dans une aventure rocambolesque. Les deux hommes en question ce sont Patrick, commercial efficace dans l’emballage, marié à la jolie Justine et dont le meilleur ami, Sami, est hypocondriaque. Hypocondriaque à tel point qu’il se croit atteint d’une maladie incurable et qu’il va mourir dans les mois à venir. Alors qu’il se résigne à son triste sort, espérant terminer ses jours à Tahiti, il apprend qu’un guérisseur indien fait des miracles, il décide de s’y rendre… et Patrick décide de l’accompagner, pensant être à l’origine de cette maladie rare.

Le périple commence sur les routes indiennes…

 

 

Les comédies de ce genre, communément appelées « buddy-movies » outre Atlantique, reposent évidemment sur l’alchimie entre les deux comédiens principaux. A voir Rush Hour, malgré les scénarios un peu minces, le plaisir des comédiens jouant ensemble est indéniable. Ce qui n’est pas forcément le cas du Cactus, trop souvent poussif.

 

Malgré l’abattage de Clovis Cornillac et le jeu tout en finesse de Pascal Elbé, l’ensemble ne décolle pas vraiment et les situations sont un peu prévisibles malgré le scénario qui est plutôt original. Les gags font sourire plus que rire et seule l’apparition de Pierre Richard en beatnik décomplexé au cœur de l’Inde est réellement dépaysante et franchement drôle.

 

Le film se suit sans déplaisir mais sans non plus un grand intérêt.

 

On notera toutefois que les réalisateurs ont pris le pari risqué d’emmener le tournage en Inde, pays rarement vu dans le cinéma français, même si l’on ne voit pas autant du pays que l’on aimerait.

 

A noter également la présence rafraîchissante d’Alice Taglioni, encore une fois compagne de Clovis Cornillac après Mensonges et Trahisons et plus si affinités, et de Jean-Pierre Darroussin dans un petit rôle.

 

Le Cactus est un film agréable mais qui ne vaut pas forcément le détour par la case grand écran.

 

Arnaud Meunier

18/12/2005